Qu'apporte l'acteur au texte théâtral?
Après avoir montré que sa démonstration est très bien organisée, nous verrons comment Lévi-Strauss évoque son opinion à travers ce texte.
Au tout début du texte, l’ethnologue nous fait découvrir ce qu’il veut démontrer : « Aucune société n’est parfaite » (l.1), nous pouvons donc voir qu’à la ligne 7, il énonce sa thèse de manière claire et explicite : « On découvre alors qu’aucune société n’est foncièrement bonne ; mais aucune n’est absolument mauvaise ». Nous avons ensuite_ et ce qui est une partie importante dans la démonstration_ la structure de son argumentation. De la ligne 1 à 11, comme nous l’avons mentionné précédemment, Lévi-Strauss présente directement sa thèse. De la ligne 12 à 13, il fait l’étude de deux cas et les analyses une par une, distinctement (« prenons le cas de l’anthropophagie … », l.15). Nous avons l’anthropophagie alimentaire : «On devra d’abord en dissocier les formes proprement alimentaires » (l.17-18) ; puis l’anthropophagie rituelle : « outre que de tels rites… » (l.27). Mais on a aussi l’étude du cas inverse : « on serait tenté d’opposer deux types de sociétés : celles qui pratiquent l’anthropophagie […] et celles qui […] ont choisi la solution inverse consistant à expulser ces êtres redoutables hors du corps social… » (l.43-49).Cela enrichie sa démonstration. En rentrant plus dans les détails, nous avons l’utilisation des connecteurs logiques comme « car », « pourtant », «alors », « outre », « c’est-à-dire » (l.4, 13, 23, 27, 33),