S'il on tente de proposer une définition du poème, il semble que celui-ci serait un objet crée, mais le poème semble être surtout un objet qui constitue une aventure du langage, un objet de langage nouveau, une émotion à part entière, une mélancolie, un cri, un appel, il remplit bien des rôles mais demeurre malgré tout une énigme. Au treizième siècle le mot « poème » désignait alors un ouvrage en vers, aujourd'hui il est en vers certes, mais peut revêtir tout autres aspects : un sonnet, une musique par ses rytmes de vers et une peinture par les images qu'il fait ressirgir, tout comme une émotion de par ce qu'il peut faire jaillir comme sentiment au lecteur lors de sa lecture. Molière dans Le bourgeois gentillhomme déclarait : « Tout ce qui n'est point prose est vers, et tout ce qui n'est point vers est prose », le flottement général face à la définition d'un poème n'étant pas dâté d'aujourd'hui, la question se repose : Qu'est-ce qui fait que l'on utilise le même terme de « poème » pour désigner à la fois L' Ordre Magnificat de Claudel, Colombine de Verlaine, le poème en prose métropolitain de Rimbaud ou encore Correspondances, le sonnet « parfait » de Baudelaire ? Qu'est-ce qu'un poème ?
Le travail portera avant toutes choses sur les différentes formes de poèmes, leurs rapports avec les écrivains et les époque de leurs écritures ainsi que l'émergence d'une nouvelle forme de poèmes, ensuite il se demandera pourquoi un lecteur quel qu'il soit, est-il capable de reconnaître dès la première ligne que tel écrit est un poème et à quoi sa reconnaissance est si facile, puis, pour terminer il montrera qu'une alliance entre la forme et le poème en lui-même fait rejaillir un sens beaucoup plus intense et un poète “magicien”.
Tout d'abord il faut savoir que, la poésie constitue une part importante de la littérature française et ce depuis la naissance du langage, en passant par le Moyen-Age et la rennaissance pour arriver à nos jours. En tant de temps, les différents