Qu'est-ce que le jazz? (comment l'expliquer aux enfants)
J'ai choisi ce passage parce que moi-même je me suis souvent posé la question sur le goût ou autrement dit la joie de vivre. Moi-même, je me suis retrouvée en état de dépression pendant lequel je ne voyais plus de sens à la vie parce qu'elle ne me procurait plus aucun plaisir, plus aucune joie. De plus je ne voyais pas d'autre issue de cet emprisonnement à la vie que le suicide. Combien de fois je me suis couchée au soir en espérant ne plus me réveiller au matin, combien de fois je me suis retrouvée dans ma voiture en espérant qu'on allait me rentrer dedans, ou en me demandant si j'étais capable de rentrer dans un mur afin d'en finir une bonne fois pour toutes. La réponse est non! Non, je n'en suis pas capable, parce que, quoi que je fasse et peu importe à quel point je suis malheureuse, peu importe à quel point je pense que la vie n'a plus de sens, il y en a toujours un. Mais lequel? Quelle est la raison qui nous pousse à vivre? Et quelle est la raison, pour ceux qui en ont le courage, qui les pousse au suicide?
Dans les deux cas, c'est la recherche du bonheur, car comme l'affirme l'auteur du texte "le goût de vivre", ceux qui se tuent, "se tuent pour ne plus souffrir, pour n'être plus malheureux. C'est chercher encore le bonheur, puisque c'est fuir le malheur." Nous recherchons tous, comme tout animal, ce qui nous occasionne du plaisir et fuyons ce qui nous occasionne de la souffrance. Il ne faut donc pas juger ceux qui font le choix de ne pas vivre car ils le font en quête du bonheur. Camus disait: "Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux: c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie". Cette réponse chacun doit la chercher pour soi-même et personne n'a le droit de la juger comme personne n'a le droit de juger telle ou telle autre décision fondamentale dans la vie de chaque individu, comme le choix de devenir instituteur ou de devenir