Chacun de nous dit « je » en parlant de lui-même. Nous nous posons donc individuellement comme personne, une et identique. Cependant, nous semblons changer en fonction des situations. Nous ne sommes pas les même par exemple quand nous sommes avec un groupe d’amis qu’avec une seule un autre. Nous paraissons menés pas nos désirs, et ils se succède dans notre esprits des pensées parfois sans lien entre elles, des désirs contradictoires… nous pouvons alors nous interroger sur le notion de personne, d’identité : Qu’est-ce qui fait l’identité de chacun d’entre nous ? En effet, même si nous appartenons tous à la même espèce, au même genre humain, notre « je » est tout de même singulier et permanent. L’expression paradoxale de « j’ai changé » montre bien le mystère du « je ». Dire cela, c’est affirmer que malgré les changements qui se sont produit en nous pendant le temps, nous sommes resté la même personne. Même si l’on se sent différent de ce que l’on étais par le passé, par exemple lorsque nous étions enfant, l’on affirme la permanence de notre « je » sans quoi nous ne pourrions nous reconnaître car nous serions devenue autre. Nous verrons que l’identité peux se chercher dans le sens d’une unité personnelle aux conditions physique, sociales et relevant du sujet même. Mais en présentant les limites de cette définition comme unité personnelle, nous verrons ensuite s’il ne faut pas chercher l’identité de chacun d’entre nous hors des conditions concrètes, constante, pour étudier ensuite l’identité sous forme de visée à travers l’existentialisme et le personnalisme.

En premier lieu, nous pouvons définir l’identité comme une unité personnelle, un « je » constant, aux conditions physique, sociales, et relevant du sujet même.
En effet, si nous nous identifions, c’est d’abords grâce à notre organisme. Nous formons un tout biologique. Il nous revoit une perception d’unité, qui est inextricablement lié à la question de l’identité : mon corps est construit sur le même modèle