Quand les geeks font de la politique
Quinze membres du parti pirate allemand viennent d’être élus au parlement de Berlin.
Les pirates berlinois ont remporté 15 sièges sur 152.
Depuis les élections, ils reçoivent des centaines de demande d’adhésion.
En Suède, le parti pirate est apparu en 2006, à l’initiative d’un groupe de militants proches de Pirate Bay.
Aux élections européennes de 2009, le parti suédois remportait 2 sièges après avoir mené une campagne contre la liberté d’expression sur Internet.
Un an plus tard, les pirates Suèdois sont plus d’actualité.
Mais grâce à Internet des partis se forment dans une quarantaine de pays : Le Chaos Computer Club (CCC).
Depuis trente ans, il utilise les moyens licites et illicites pour mettre au jour les failles de sécurité dans les réseaux informatiques.
Il se bat contre la censure sur Internet.
Le CCC n’a officiellement aucun lien avec le Parti Pirate,
Cette association tient à préserver son indépendance vis-à-vis des organisations politiques et s’intéresse peu aux élections.
Une dizaine de membres influents du CCC sont aussi des Pirates.
Les pirates ont repris à leur compte les grandes missions du CCC.
Leur thème central à diffuser auprès du public doit être transparent.
Il souhaite seulement limiter à 10 ans la durée du Copyright.
Ils ont même créé leur plateforme baptisée « Liquid Feedback », qui tient des débats en direct.
Cette plateforme est réservée aux membres du parti, mais il est question de l’ouvrir au public.
Ils veulent créer un revenu minimum universel.
En matière d’environnement, ils intègrent des idées défendues par les verts.
Ils constatent que les nouveaux systèmes de surveillance policière des communications privées menacent la démocratie.
En conclusion, ce mouvement milite pour la transparence politique, et la liberté