En contemplant la multitude de variantes qu’offre la vie sur
Terre, chacun peut s’étonner de l’unicité qui semble être propre à la vie humaine. Alors que le vivant se décline sous des millions de formes, les humains sont les seuls à parler, travailler, créer des œuvres d’art, etc. Autrement dit, l’homme est le seul être vivant qui appartient à la culture, le seul qui organise son environnement et conçoit sa relation aux autres sans être (totalement) soumis à ses instincts ; pour résumer, l’homme échappe aux stricts déterminismes naturels bon point de départ. Cette première constatation, si elle est fondamentale dans la compréhension de ce qui fait la spécificité de la vie humaine, ne suffit pas ; en effet, une simple description de la culture humaine (langage, art, religion, technique) ne nous permet pas de comprendre entièrement ce qui différencie essentiellement l’existence de l’homme de celle des autres animaux, en ce sens qu’elle ne nous permet pas de comprendre pourquoi la vie humaine est unique problématisation ambitieuse, c’est bien. Que veut dire ici « unique »
?. Outre l’antagonisme nature/culture, il convient donc de réfléchir à deux dimensions de la vie humaine, le rapport au temps, et le rapport à la mort, chacune pouvant être privilégiée : soit on estime que c'est la prise de conscience d'une inscription dans un mouvement temporel qui est à la source de l'unicité de la vie humaine, soit on considère que c'est la connaissance de l'inéluctabilité de la mort qui fondamentalement lui permet de s'individualiser. Alternative un peu réductrice En quoi la vie humaine est la seule à concevoir le temps ?
Pourquoi peut-on dire que seule la vie humaine connaît la mort ? La vie humaine n'est-elle finalement pas recherche du dépassement, cause d'une insatisfaction permanente ? éviter l’empilement de questions

La vie humaine est unique dans son rapport au temps. En effet, elle est la seule forme de vie qui perçoive