Que Gagne Philo
Dans l’antiquité grecque, le travail n’avait pas une place d’honneur dans la société ; philosophiquement parlant, il était d’ailleurs considéré comme une forme d’esclavage qui prive l’homme de sa liberté. Le mythe de Prométhée de Platon dans Protagoras illustre parfaitement la place du travail au sein de la société mais il est tout autant lié à l’apparition de la culture. Le mythe raconte que deux Dieux nommés Epiméthée et Prométhée ont eu pour tâche de doter chaque espèce d’attributs nécessaires à leur survie à la naissance du monde. Epiméthée ayant voulu tout faire seul, il resta a Prométhée l’Homme, or arrivé à la fin Epiméthée avait déjà donné tous les attributs dont il disposait. L’homme était donc nu sans défense alors que l’animal était doté naturellement de tout ce qu’il lui fallait pour satisfaire chacun de ses besoins. L’homme ne pouvant pas survivre, Prométhée vola le feu aux Dieux et grâce à ce feu il put apprendre les techniques et donc le travail puisque les techniques ne valent que dans le domaine du travail. Mais en découvrant ce vol Zeus décida de punir Prométhée : pour cela il l’a fait enchainer au Caucase et un oiseau devait venir lui dévorer le foi chaque jour. Cela revient voir le travail comme une punition à cause du châtiment de Zeus a Prométhée. Notre vocabulaire moderne fait aujourd’hui un usage bien large du mot travail, en effet celui-ci semble englober toutes les activités à partir du moment où elles sont rentables. Mais le fait que ce terme de travail soit aussi vaste peut poser un problème : De nos jours, signifie-t-il encore quelque chose de bien particulier s’il désigne une multitude d’activités, socialement parlant ? A l’origine, le mot travail prends sa racine au latin populaire tripalium qui désignait à l’époque un instrument de torture et de contrainte a trois pieux, ce qui laisse entendre ce mot comme s’il était effectué de force, de façon à ce qu’e l’on puisse le comparer à l’esclavage.