Que suis-je? que sommes-nous devenus?
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Tranquillement, avec le temps, ou ne serait-ce que par courts instants de réflexion, je me dis que nous avons bâti une société lâche. Dans le sens où auparavant il n’y avait que la forêt, l’homme, les animaux et toute la nature qui l’englobait, aujourd’hui nous avons créé ce qu’on appelle la modernité, la technologie, le progrès. Mais à quel point cette évolution nous a-t-elle rendus si faible? De nos jours, on ne se pose plus de questions, c’est passablement le même chemin que tous empruntent à quelques exceptions près. Au final, j’ai l’impression qu’à la base, ce soi-disant progrès n’a été instauré que pour faire de l’homme un animal social et rien de plus. Ce n’est qu’un précepte bidon pour montrer à tout prix que l’homme est concrètement plus avancé qu’une bête errante dans la nature. Mais à quoi tout ça rime? Aujourd’hui, ça ne nous effleure même pas l’esprit. C’est comme ça, c’est comme ça, point. Mais en y réfléchissant plus sérieusement, il y a de cela des décennies, une route asphaltée, ça n’existait pas. Les infrastructures, les immeubles, l’électricité, les voitures, etc. Il n’y avait rien de tout ça, et le monde s’en portait bien. C’est seulement qu’un beau jour, un de ces hommes a décidé d’être plus raffiné que ses semblables, plus social disons, et la mode s’est propagée pour en devenir un mode de vie permanent, c’est tout. Aujourd’hui, on a peur de mettre le pied dans la nature, le vrai monde originellement, et on craint les égratignures, les moustiques, le climat et les animaux. Le luxe fait maintenant part imminente de notre quotidien. C’est une habitude désormais, une base de l’échelle sociale. Il nous faut un toit, des meubles, de beaux vêtements classes et stylisés. Après tout, pourquoi en faire une nécessité quand au fond, ce n’est qu’une question d’image et de principe? On veut ressembler aux autres, on suit les autres; C’est comme ceci que fonctionnent bien des choses hélas. Et là je pourrais vous parler d’économie, de savoir-faire, de