Quel est l'impact de la musique sur notre mémoire
18/12/2008
1520 mots
Introduction :
Dans le cadre de notre Iter2, nous nous sommes intéressées aux relations entre la mémoire et le fait d’être musicien. Nous nous sommes inspirées des travaux qui ont pu être fait antérieurement, notamment ceux de Baddeley avec son modèle de la mémoire de travail qui nous décrit que son modèle comprend un système attentionnel de contrôle, le « centre exécutif ». Associé à un système dit « esclave » : la « boucle articulatoire » appelée aussi la boucle phonologique ».
Cette boucle est un système supposé maintenir les informations verbales ou prononçables, en utilisant un registre de stockage temporaire et un mécanisme de répétition articulatoire, dont le rôle est de prolonger le maintien de la trace phonologique et ainsi retarder l’oubli.
Le registre de stockage phonologique peut provenir aussi bien d’une entrée auditive que de l’articulation subvocale d’un item présenté visuellement. Cette boucle assure un stockage temporaire dans lequel les traces auditives s’estompent dans un intervalle de quelques secondes, à moins qu’elles ne soient ravivées par le mécanisme de répétition. La boucle est imaginée comme une bande de magnétophone qui boucle dans un intervalle de 1,5 secondes.
Nous pouvons aussi noté que le codage phonologique est amodable, c'est-à-dire que l’on ne peut pas s’empêcher même inconsciemment d’effectuer ce codage, il est automatique.
Le but de notre expérience à donc été de démontrer que les musiciens retiennent mieux l’ordre des mots que les non musiciens, car les musiciens utilisent de manière différente le codage phonologique. Nos hypothèses sont donc les suivantes : * Hypothèse 1 : les musiciens retiennent mieux l’ordre des mots grâce au codage phonologique que les non musiciens.
* Hypothèse 2 : les musiciens retiennent mieux l’ordre des mots dans une liste lorsque celle-ci contient des mots fréquents.
Méthodologie :