Quel titre
La conjoncture de l'après guerre voit émerger le théâtre de l'absurde. L'homme, enivré par son pouvoir de destruction, s'est en effet vu animalisé et déchu de sa condition humaine. C'est ce que Ionesco a pour intention de démontrer au fil de ses œuvres où l'homme est dans l'incapacité de communiquer, alors même que « le langage est le propre de l'homme » La leçon est écrites dans même contexte, celui de l'horreur qui s'empare de l'humanité suite à la découverte des atrocités nazies. L'homme est dès lors destitué de toute humanité. La leçon s'inscrit dans cette réflexion, la pièce analyse ainsi les arcanes du pouvoir et les tournent en dérision. Elle met ensuite à jour le drame du langage qui démontre la déchéance de l'homme.
I) Une satire du pouvoir
Le but de Ionesco est de fait de dévoiler et détruire les arcanes du pouvoir. Pour ce faire, il choisit le pouvoir du professeur sur l'élève.
1) Le pouvoir professoral
Ionesco utilise toujours les mêmes procédés comiques qui consistent à grossir les traits de ses personnages jusqu'à l'absurde. Ils sont dès lors déshumanisés et réduits à de simples marionnettes.
Introduction
Amorce : Le XXe siècle est marqué par les traumatismes de l'histoire (deux guerres mondiales, régimes totalitaires) et la perte des repères (religieux, moraux...) traditionnels. Le théâtre de l'absurde, et notamment Ionesco, s'en fait l'écho. Prenant le contre-pied du théâtre traditionnel, il se caractérise par un mélange des registres très dérangeant : le spectateur se prend à rire, mais en même temps se sent mal à l'aise.
Présentation du texte : Dans La Leçon (1951), Ionesco met en scène un vieux professeur qui reçoit chez lui une jeune élève : après l'avoir testée, il lui donne un cours d'arithmétique, puis passe à l'étude des langues. Au fur et à mesure de la leçon, le Professeur perd son calme devant son élève qui se déconcentre en raison d'un mal de dents opiniâtre.
Annonce des axes : Le Professeur,