Dans la littérature grecque les exemples ne manquent pas Hélène, la plus belle femme de la Grèce qui entraine les hommes dans une guerre de Dix années, Pandore, dotée par Aphrodite d’un « beau corps désirable de vierge à l’image des déesses immortelles » pour faire aimer des hommes ce fléau. On ne peut ignorer les malheur de cet heureux .. !, non, ce pauvre Ulysse prisonnier de multiples pièges de la séduction féminine ; Circé femme fatale maléfique, la nymphe Calypso, l’ensorceleuse Nausicaa et les redoutables Sirènes aux chants séduisants.
La bible n’est pas en reste, avec Salomé et Judith là aussi il sagit de beautés fatales,corruptrices, cruelles ou vengeresses.
Plus tard, au Moyen-âge, l'église dénonce la beauté féminine en lui conférant une dimension diabolique.

Par de là ces jugements iniques, obscènes ou simplement idiots, qui , hélas , trop souvent perdures, la beauté féminine et plus largement humaine, reste à tous points de vue magnifique.

La plus part du temps parler de la beauté s'avère difficile, les mots nous paraissent inadaptés et vides de sens. Rester bouche bée, presque hébété, la chair de poule qui nous inonde, les yeux humides et un je ne sais quoi qui nous fait mal, enfin ce qui fait que: lorsque le musicien virtuose laisse seulement apparaître l'écriture de Bach, de Mozart et de tellement d'autres, lorsque les choeurs du philharmonique explose au quatrième mouvement de la 9ème symphonie de Beethoven, lorsque l'on se trouve interdit et pantois devant la Piéta de Michel Ange à Rome,... alors la Beauté devient inoubliable.