9° Discours de Victor Hugo (1882-1885) sur la loi Falloux prononcé le 14 janvier 1850

Victor Hugo s’adresse au parti clérical, il considère la loi Falloux (promulguée le 15 mars 1850, est surtout connue par ses dispositions sur la liberté d'enseignement laissant une grande place à l'enseignement confessionnel) comme une arme du parti clérical pour contrôler les nouvelles générations (sous des allures de liberté). Elle serait une diminution de la France, le parti clérical étant une menace pour le savoir. Son contrôle ne pourrait être que néfaste dans ce XIXe siècle (il donne l’exemple de l’Italie et de l’Espagne).
Il les distingue de l’Eglise, dont ils sont les parasites/la maladie (les sectaires d’une religion qu’ils ne comprennent pas), ils lui causent du mal en s’identifiant à Elle.
Il présente le parti clérical comme un vieux parti, gardien de l’orthodoxie, qui veut « cloitrer le pensée dans le dogme » (il s’oppose au progrès). Il donne les exemples du châtiment de Prinelli qui a dit que les étoiles ne tomberaient pas, de Campanella qui a dit qu’il y avait un nombre infini de mondes (secrets de la création), de Harvey qui a prouvé que le sang circulait, a enfermé Galilée, Christophe Colomb (également contre Montagne, Molière)…
Ils veulent être les maîtres de l’enseignement alors qu’ils rejettent toute la connaissance humaine. La liberté qu’ils réclament n’est pas celle d’enseigner, mais de ne pas enseigner. (« Et vous réclamez la liberté d’enseigner ! Tenez soyons sincères, entendons-nous sur la liberté que vous réclamez, c’est la liberté de ne pas enseigner. ») Hugo reprend l’exemple de l’Italie (et de l’Espagne) qui ont régressé sous « l’instruction » du parti clérical.
Pour lui le parti clérical cherche à éteindre la libre lumière française (qui ne vient pas de Rome), mais il le met en garde le peuple français ne sera pas aussi facile à baillonner que le peuple romain.
Il affirme : « A qui en voulez-vous donc ? Je vais vous le dire. Vous en voulez à