Quelques éléments sur j schumpeter
Il est l'auteur d'une Histoire de l'analyse économique, parue en 1954 et qui fait encore référence. Nikeynésien, ni néoclassique, on le rapproche souvent de l'École autrichienne d'économie. Il est considéré comme l'économiste de l'effervescence et on le qualifie d’économiste hétérodoxe pour ses théories sur l’évolution du capitalisme dans la démocratie, qu'il estime voué à disparaître pour des raisons sociales et politiques.
Les grappes d'innovation[modifier | modifier le code]Joseph Schumpeter expliquait dans Le cycle des affaires, publié en 1939[réf. nécessaire], les cycles économiques par l'innovation et en particulier par les« grappes d'innovation ».Selon lui, le progrès technique est au cœur de l'économie et elles apparaissent en grappes ou essaims : après une innovation majeure, souvent une innovation de rupture due à un progrès technique, voire scientifique (par exemple : la vapeur, les circuits intégrés, l'informatique, l'internet, les nanotechnologies, ... ) d'autres innovations sont portées par ces découvertes.On constate alors des cycles industriels où, après une innovation majeure, l'économie entre dans une phase de croissance (créatrice d'emplois), suivie d'une phase de dépression, où les innovations chassent les entreprises "dépassées" et provoquent une destruction d'emplois.
Pour décrire ce processus Schumpeter emploie en 1942 dans Capitalisme, socialisme et démocratie, Petite Bibliothèque Payot, 1974, pp. 119-125, le terme de « destruction créatrice »
Par exemple, Schumpeter retient les transformations du textile et l'introduction de la machine à vapeur pour expliquer le développement des années 1798-1815 ou le chemin de fer et la métallurgie pour l'expansion de la période 1848-1873.Cette analyse se rapproche des cycles identifiés par Kondratiev, Juglar ou Kitchin.Au cœur du système capitaliste se trouve, pour Schumpeter, l'entrepreneur qui réalise des innovations (de produits, de procédés, de marchés, etc.).En conséquence, la