A travers ce corpus de poème nous pouvons voir directement un certain aspect engagés de ces différents poètes en ce qui concerne le sujet de la Guerre. En effet, nous pouvons voir cet aspect critique de Rimbaud dans son poème « le mal », celui de Boris Vian dans « A tous les enfants… », ou encore Pierre Audier (également connu sous le nom de Robert Desnos, et enfin Gabriel Celaya, un poète espagnol dans son poème « La poésie est une arme chargée de futur ». En effet, ces quatre poèmes, tournent autour d’un même sujet qui est l’horreur de la Guerre ainsi que ses injustices. En un premier temps, nous pouvons voir que Rimbaud réalise ici du haut de ses 17 ans une poésie où il y réalise une critique subtil de la guerre en y montrant ses atrocités ainsi que ses effets destructeurs sur le plan moral « Et ce réveille, quand des mères, ramassées-dans l’angoisse, et pleurant sous leurs vieux bonnet noir (vers 12 et 13).Sans oublier le plan démographique « Et fait de cent millier d’homme un tas fumant (vers 6) ». De plus nous pouvons noter cette anticléricalisme de Rimbaud à travers le vers 9 « Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées ». D’autre part, Boris Vian a écrit ce poème a la sotie de la Seconde Guerre Mondiale et montre également un engagement particulier envers ces jeunes pour qui leurs enfance a été gâcher par cette guerre et pour qui aller à l’école devenait une chose merveilleuse et non mauvaise et sans intérêt « A tous les enfants-Qui sont partis le sac au dos-Par un brumeux matin d’avril (vers 1 à 3) » et devient pas la suite « A tous les enfants-Qui ont pleuré le sac au dos-Les yeux baissés sur leurs chagrin (vers 5 à7). De plus, le troisième poème de ce corpus appartient au poète Pierre Audier, écrit en 1943, soit en plein milieu de la Seconde Guerre Mondiale, ce qui explique l’utilisation d’un pseudonyme de la part du poète. Il y réalise ici un appel à la révolte et a la résistance de la part de la population française face à l’occupation