Question de corpus&dissertation roman
I. Question de corpus
Les quatre textes présentés dans le corpus sont des extraits de roman. Le premier est intitulé René, de l’auteur du XIXème siècle, Chateaubriand. Le second texte, du même siècle que le précédent, est un extrait du roman Les illusions perdues de Balzac. Le troisième texte date de 1885, c’est un passage de Bel Ami, une œuvre écrite par Maupassant. Le dernier extrait est l’Amant, de Marguerite Duras qu’elle écrit en 1984. Nous nous appuierons sur ces textes pour étudier la notion de point de vue et par quels personnages le décor est-il perçu.
Dans le texte de Chateaubriand, le point de vue adopté est interne car René, le personnage mis en scène dans cet extrait, se parle à lui-même, il est d’ailleurs le narrateur du récit. Nous connaissons ses pensées et ses sentiments, comme nous l’exprime cette citation du personnage qui nous confie ses pensées à travers son monologue intérieur : « comment exprimer cette foule de sensations fugitives ». Ce procédé nous permet d’entrer dans sa tête, pour suivre le fil de ses pensées et son raisonnement intérieur. C’est à travers le décor qu’il perçoit que le personnage s’exprime. En effet, il décrit ce qu’il voit, mais nous pouvons sentir toute la subjectivité dans ses paroles, car chaque élément qui l’entoure l’amène à ressentir différentes émotions ; comme dans cette phrase : « le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas, enchanté, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon cœur ».
Le second texte du corpus Les illusions perdues met en scène le personnage de Doguereau ainsi que le jeune Lucien de Rubempré. Grâce au point de vue omniscient mis en place dans cet extrait, nous connaissons le raisonnement de Doguereau et les sensations de satisfaction de Lucien : « le cœur de Lucien s’épanouit, il palpitait d’aise ». Le procédé nous permet d’en savoir plus sur le caractère du vieux Doguereau qui en fonction du cadre dans lequel il se trouve change d’avis sur l’argent