Question de corpus, jean de la fontaine
Montrez que ces trois textes appartiennent au même genre littéraire.
Ce corpus est constitué de trois textes, écrits par Jean de la Fontaine, célèbre fabuliste du XVIIe siècle. Il s’agit de trois œuvres nommées : « Les Loups et les Brebis », « Le Lion s’en allant en guerre », extraits des Fables en 1668, ainsi que « Les Deux coqs » écrit en 1678. Il s’agira ici de montrer que ces textes se rapportent au même genre littéraire.
Tout d’abord, il est possible de distinguer que ces trois textes appartiennent au même genre littéraire, par le fait qu’ils se rattachent à une forme propre au genre argumentatif ; la fable. En effet, ils ont des caractéristiques semblables aux fables traditionnelles. Par exemple, l’auteur pour exprimer chacune des idées de la guerre utilise un récit bref, qui plait au lecteur. Le premier texte est formé de vingt-huit vers, vingt pour le second, et trente-deux pour « Les Deux coqs ». Chaque récit compte des personnifications, des actants irréels, comme les « Loups », « Brebis » dans le premier texte proposé, du « Lion » notamment dans le deuxième et puis des « Coqs » dans le dernier texte qui ressemblent à des hommes puisqu’ils agissent comme eux. D’autre part, comme la fable traditionnelle, la première présente un cadre spatio-temporel imprécis « Après mille ans de guerre » (v.1) tandis que les autres sont dispensées d’indication précise, et des versifications qui ajoutent un côté poétique. En plus d’être des récits qui plaisent, ces trois fables de Jean de la Fontaine proposent un texte qui instruit. Instruction donnée sous la forme d’une morale implicite comme celle de « Les Loups et les Brebis » qu’on trouve à la fin « Nous pouvons conclure de là – Qu’il faut faire aux méchants guerre continuelle […] » (v.25 à 28) ou implicites comme le cas des deux derniers textes de corpus. Pareillement à la fable ordinaire, ces trois récits sont allégoriques, étant donné que les animaux représentent des groupes