Question de corpus : quelles images du peuple apparaissent dans "germinal" d'emile zola ? (scenes de la revolte des mineurs, l'annonce d'etienne aux mineurs de la perseverence de la greve et de la clausule du roman).
Dans Germinal, Zola décrit la vie misérable des mineurs qui ayant toujours ignoré qu’ils pouvaient améliorer leur conditions de vie et salaires, apprennent qu’il existe une manière pour se défendre : la grève.
Le corpus nous propose des situations de tournant de Germinal : La grève des mineurs : amplitude et conséquences.
Pour aboutir a l’image d’inégalités sociales du peuple, l’auteur emploie dans les trois extraits trois images différentes de ce dernier : apitoyante, terrifiante et ravissante.
Dans le premier texte, nous rencontrons Etienne, qui devenu « chef de la tribu » des mineurs, les guide pour prendre la décision d’arrêter ou non la grève qu’ils ont commence dont les résultats sont affligeants et démoralisants.
Dans le texte 1, on a une image apitoyante du peuple car encré dans la situation des mineurs, on se sent spectateur de l’épisode dramatique que ces derniers vivent. Ils n’ont aucune solution. Toutes les portes leur sont fermées. De leur grève, ils tirent des résultats déprimants : « il établissait par des chiffres le vide de la caisse de prévoyance », « la situation s’aggravait de jour en jour, la Compagnie renvoyait des livrets et menaçait d’embaucher des ouvriers de Belgique ». Le lecteur a pitié pour ces mineurs qui après cette première tentation de revendication de droits risquent de perdre leur « emploi », leur salaires, leur logis…
Dans le second texte, le lecteur assiste à la révolte des mineurs dont la situation catastrophique (nudité, sang, sous-nutrition…) apitoie. Zola présente la misère en personne « des nudités femelles lasses d’enfanter des meurt-de-faim », « la route sembla charrier du sang, les femmes, les hommes (…) saignants comme des bouchers en pleine tuerie ».
Ce qui rend cette image encore plus apitoyante est que les propriétaires de la Compagnie voient les mineurs durant la révolte comme des