Question de corpus
Pour cette question de corpus, nous disposons de trois extraits de textes : l’un de l’auteur VOLTAIRE appelait Candide publié en 1759, l’autre De MARMONTEL Jean-François dont le titre est LES INCAS OU LA DESTRUCTION DE L’EMPIRE DU PEROU sorti en 1777 et celui de l’auteur DIDEROT Denis intitulait SUPPLEMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE de 1796 que nous traiterons individuellement. Ces trois textes ont été publiés au XVIII siècle, ce qui est l’année de siècle des lumières en effet ces trois auteurs sont des écrivains philosophes de lumières.
Candide est un conte philosophique qui raconte l’histoire d’un homme au nom de Cacambo devenu esclave. L’auteur dénonce l’esclavage et/ou le colonialisme en utilisant l’aspect tragique sur l’enchainement du destin pitoyable du nègre : d’abord il est vendu sur la côte de Guinée par sa mère (ligne 11 à 12), monsieur Vanderdendur qui est son maître lui converti au protestantisme puis lui coupa la main car la meule lui avait attrapé un doigt (ligne 8 à 9) et quand il essaya de s’enfuir, on lui coupa la jambe (ligne 9 à 10). Quand il parle de ses mutations le nègre utilise le pronom personnel « nous » qui a une fonction grammaticale de C.O.D. /C.O.I. et laisse pensé qu’ils sont considéré comme des objets et qu’il appartient à une communauté. La phrase « c’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » (ligne 10 à 11) met en lumière et dénonce la cruauté au prix de laquelle le sucre est produit c’est une manière subtile de dénoncer l’esclavage. Le « vous » s’adressent directement aux européens (l’auteur montre du doigt les coupables, les fautifs). Dans les lignes 12 à 15, les rapports de la mère sont rapportés au discours direct pour montrer les souvenirs ineffaçables de son fils. Lorsqu’il évoque les animaux, l’esclave utilise de l’hyperbole (« mille ») et litote (« moins malheureux que nous ») ce qui donne