Jean Desmarets de Saint-Sorlin, Les promenades de Richelieu, 1653
Paul Valery, Cantate du Narcisse, 1941
Ovide, Métamorphoses, 1° siècle ap. J-C

En quoi l'eau dans ses textes représente un miroir du monde de l'Homme qui n'est pas sans danger ?

Ce corpus est constitué de trois textes, tous des extraits de poèmes. Le texte A est Les promenades de Richelieu écrit en 1653 par Jean Desmarets de Saint-Sorlin. Le texte B est Cantate du Narcisse écrit en 1941 par Paul Valery. Le texte C est Métamorphoses écrit au premier siècle après J-C. Par Ovide.
Il s'agira ici de se demander en quoi l'eau dans ses textes représente un miroir du monde de l'homme qui n'est pas sans danger.
Nous pouvons remarquer la présence du champ lexical de l'eau dans chaque textes. Dans le texte A nous pouvons voir que l'auteur utilise une métaphore pour parler de l'eau comme étant un "grand miroir" (l.22), tandis que dans le texte B et C la référence à la représentation d'un miroir est plus implicite, dans le texte C l'auteur dit "un pur reflet" (l.28) pour parler de l'eau.
Dans les trois textes nous pouvons observer une certaine vénération de l'eau, dans le texte A et B elle est exprimée par un "Ô" (texte A l.19, texte B l.17) suivie d'une référence à l'eau. Dans le texte C cette vénération est exprimée avec une comparaison a quelque chose de précieux, l'argent : "source limpide, source d'argent au eaux miroitantes"(l.1). Dans le texte A nous pouvons remarquer également des rimes qui accentue cet effet d'une certaine adoration pour l'eau, le mot "beau" est lié au mot "eau" (l.17-18).
Cependant, nous pouvons remarquer dans chaque texte, après la prise de conscience que ce miroir n'est qu'une tromperie, l'expression de certains dangers qu'ammènerait cette eau et ce miroir du monde des hommes.
Dans le texte A, cette prise de conscience est exprimée à la ligne 19 où l'auteur dit que l'eau est une "tromperie aimable" et un "jeu de la nature". Comme dans le texte A, l'auteur du texte C