Question de synthèse valeur ajoutée
La valeur ajoutée correspond à la valeur de la production à laquelle on déduit le coût des consommations intermédiaires. Elle mesure les richesses nouvelles qui ont été produites au cours d'un cycle de production. Au terme de ce cycle de production, les deux facteurs de productions, le capital et le travail, se répartissent la valeur ajoutée. Souvent, en France, cette répartition est inégale. C'est le cas durant les années 80, pendant lesquelles on assiste à une inversion du partage de la valeur ajoutée à l'avantage des entreprises. Face à la détériioration du taux de marge pendant les années 70, il a fallu remédier à la situation en stimulant l'investissement. Cependant, cette solution a ses limites. De 1973 à 1982, le partage de la valeur ajoutée est favorable aux salariés. La hausse des salaires engendrée par ce partage de la valeur ajoutée se révèle plus forte que l'augmentation des richesse créées par les entreprises. Les entreprises augmentent alors les prix de ventes afin de financer ce coût supplémentaire. De fait, le niveau général des prix augmente, c'est l'inflation (doc.2). Les gouvernements français se doivent de limiter l'inflation, avec la mise en place d'un nouveau partage de la valeur ajoutée en faveur des entreprises, ces dernière pourrons alors investir. Le taux d'investissement s'étant en effet dégradé de 1978 à 1983, il augmentera dès les années 90 (doc.1) Grâce à ces investissements, qui favorise les gains de productivité, les entreprises vont faire des profits qu'elles utiliseront pour réduire les prix de vente et donc augmenter leur compétitivité. Les entreprises peuvent alors augmenter leur production et embaucher. Ce cercle vertueux semble démarrer à partir de 1983, l'investissement repart jusqu'en 1990 où il atteint 18 %. Ce choix des gouvernements n'est pas sans failles et présente tout de même des