Question préalable
La dernière phrase du portrait de Pauline nous apporte une touche lyrique avec la présence d'une anaphore « la vie acceptée, la vie aimée l.20-21 » et d'une allégorie de la vie « saluée par la chanson triomphante de la santé l.21-22 » qui représente indirectement Pauline. Les deux dernières phrases du portrait de Lisa représentent plutôt le sentiment qu'éprouve Florent envers Lisa. Nous remarquons aussi que le soleil qu'elle regarde sans cligner « les paupière l.16 » semble être son élément de prédilection et révèle sa beauté morale : « elle avait un air de grande honnêteté l.18 » . Elle prend « son bain de lumière matinale l.17 » dont les effets bouleversent l'ordonnance classique des couleurs au point que ses cheveux paraissent « bleus l.15 » et ses vêtements d'une blancheur irréprochable sont éclatantes « trempée de clarté l.15, les manches et la jupe éclatantes l.15-16 ». Ce sont également des sortes de conclusions, de synthèses des deux textes de Émile Zola.
Dans ces deux portraits naturalistes , nous découvrons un registre épidictique avec la présence de termes élogieux : «belle femme l.3, un air de grande honnêteté l.18, elle mettait un bonheur de plus l.2 » dans le premier texte et « la rondeur fleurie de ses seins l.18, jeune femme l.10, sa peau satinée de brune l.13 » dans le deuxième. Ainsi que des figures de styles telles que la comparaison « elle se respirait un instant comme un frais bouquet l.19-20 » et l’antithèse « tout ce qui vivait, tout ce qui souffrait l.4-5 »