Question révolte et résistance
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Chacun des auteurs de ces quatre textes évoquent l’idée de révolte et de résistance grâce à différents procédés d’écritures ou de point de vue spécifiques. Ainsi, Clément et Cassou expriment l’idée d’un réel « Temps des Cerises ». Ils l’évoquent tous deux de la même manière, en nous dévoilant que ce « Temps » est à caractère utopique grâce à « Quand nous chanterons le temps des cerises, [le] gai rossignol et merle moqueur seront tous en fête » (v.1 à 3) pour la chanson de Clément, et avec « une belle histoire où l’on dit : demain… Ah ! jaillisse enfin le matin de fête » (v.12 et 13) pour le poème de Cassou. Ces quelques vers nous montrent bien que les deux auteurs font référence à un lieu ou un moment utopique, où le monde serait quasi-parfait, très différent dans lequel ils vivent. Mais ces 2 éléments illusoires sont aussi porteurs d’espoir. En effet, ils peuvent être contextualisés dans un cadre de guerre, où la terreur règne. Dans ce cas, l’évocation d’un cadre chimérique prendrait un tout autre sens, celui du rêve que la guerre cesse et laisse place à un monde plus beau, un monde paisible.
Dans le texte de Victor Hugo, il n’y a pas de place pour l’utopie, au contraire, ce texte a un caractère profondément pathétique. En effet, nous pouvons relever un champ lexical de guerre « gardes nationaux », le verbe « tiraient » (l.2), « cartouches » (l.3), « balle » (l.14) ou encore « fusillades » (l.4). Ce champ lexical est omniprésent dans ce texte et prouve bien le registre pathétique de ce passage. Nous pouvons également relever le point de vue externe du narrateur, en effet il raconte en prenant du recul sur la scène, utilise le pronom personnel « il » et n’évoque pas les pensées du jeune Gavroche. Le fait d’avoir choisi ce point de vue accentue le pathétisme de la scène. En dénonçant cette horreur, Victor Hugo en fait un texte de