Ce groupement de textes, constitué de « Le lac » (de Lamartine), « Fantaisie » (de Nerval), « La maison du berger » (de Vigny), « Clair de lune » d’Hugo et « Ondine » de Bertrand, reprend des poèmes du 19° siècle, période marquée par des transitions dans certains domaines comme l’art mais aussi par le progrès en marche. Chaque texte du corpus est marqué par une forte présence de la première personne du singulier où est illustrée une recherche d’évasion de leur monde et leur époque de la part des auteurs.

Dans ces textes, de nombreux verbes sont à la première personne : « viens », « demande », »donnerais », « crois », « me souviens », « aimais », « roulerai ». Aussi, il y a deux personnifications qui représentent ce « je » : « moi seul » et « mon âme ». Enfin il y est présent les déterminants possessifs « mon », « ma », « mes » ou le pronom « moi ». Nous voyons donc que la première personne du singulier est accentuée et mise en évidence, ce qui montre qu’elle occupe une place prépondérante.

Pour décrire cette évasion cherchée ou un monde dans lequel n’est pas l’auteur, l’imparfait est utilisé « mugissais », « brisais », « jetait », « répondais » et « aimais « ; mais il sert aussi pour faire intervenir le souvenir ce qui montre que l’évasion ou la nostalgie sont présentes. Il y’a aussi des répétitions, pour accentuer cette idée « la lune était sereine et jouait sur les flots », « ô lac », « mon palais ».
Le temps aussi est mentionné dans « Le lac » notamment, où il est sous forme de personnification, ce qui le met encore plus en évidence« ô temps, suspends ton vol », « le temps m’échappe et fuit » et « que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir ». Les époque aussi sont précisées « deux cents ans », « sous Louis treize », « des soirs » et « le crépuscule ami