question sur corpus deniers vers, contemplations et poèmes à lou
Les trois poèmes qui composent notre corpus, « Je n'ai plus que les os... » de Pierre de Ronsard, extrait des Derniers vers (1586), « Demain, dès l'aube... » de Victor Hugo, tiré des Contemplations (1856), et «Si ie mourais là-bas... » de Guillaume Apollinaire, issu des Poèmes è laq
(1915), ont pour thème cornmun celui de la mort, mais les locuteurs ne soni pas nécessairement confrontés de la même manière à cette issue fatale. Afin de déterminer le rapport de chacun d'eux à la mort, nous analyserons les similitudes puis les différences que présentent ces textes sur le plan
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.!tct,l\L d Dans les trois poèmes, le locuteur s'exprime à la première personne et on peut identifier derrière ce « je » poétique la figure de l'auteur._En effet,
Ronsard a écrit et l'emploi du possessif (( mes » vient souligner le lien affectif qui unit le poète à ses amis. Dans le deuxième texte, le locuteur tutoie son destinataire et lui parle comme à une amante qu'il irait rejoindre pour un rendez-vous galant: « Vois-tu, je sais que tu m'attends » lui dit-il.
On comprend à la fin qu'il se rend en fait sur la tombe d'un être cher qu'il a
perdu, mais dont il est toujours très proche en « pensées ». Apollinaire apostrophe pour sa pfrt une jeune femme dont il est fou amoureux de la manière suivante : « Ô Lou ma bien aimée » ou encore « Ô mon unique amour et ma grande folie » qui clôt le poème de manière particulièrement lyrique. Les trois textes sont donc destiqÉs à._des personnes aimées.
L'écriture poétique apparaît,dès lors pour chacun des locuteurs cofirme une manière de surmonter un§douftdreuse solifude, d'entretenir un lien avec les êtres chers et par là-même de se soulager. pn effet, chez
Ronsard, l'approche de la mort est une source d'angoisse, comiie 1é montre le vers ttzç-
Cependant les situations