Ce corpus se compose de cinq extraits romanesques ayant le même topos : la scène de bal.
Nous avons tout d’abord un extrait de Cendrillon ou la petite pantoufle de verre écrit par Perrault en 1697 suivit d’un extrait de la Princesse de Clèves de Madame de La Fayette écrit en 1678.
Ensuite nous avons un extrait de Madame Bovary, roman du XIXè siècle écrit par Flaubert, puis un extrait de L’écume des jours de Boris Vian daté du XXè siècle.
Le dernier extrait est tiré du Ravissement de Lol V. Stein écrit par Marguerite Duras en
Nous allons voir comment le topos de la scène de bal est traité dans ces différents extraits narratifs.

Tout d’abord, le regard est omniprésent dans tout les extraits.
En effet, c’est un élément important lors d’une scène de bal. Dans l’extrait du Ravissement de Lol V. Stein, c’est un réseau de regards complexe et le champ lexical de la vue est très présent : “regardé” (l. 3); “les yeux” (l.9); “vision” (l.14). Dans l’extrait de Perrault, le jeu sur le regard est différent. En effet, tous les regards sont tournés sur Cendrillon : “ne laissait pas de la regarder” (l.1); “tant il était occupé à la considérer” (l.l. 5-6); “l’admira” (l.5). Cendrillon est donc au centre de l’attention comme le veut souvent une scène de bal traditionnelle. De même que dans La Princesse de Clèves, où, dès que Mme de Clèves et M. de Nemours se rencontrent, leurs regards s’accrochent pour ne plus se lâcher durant la soirée : “Mais, de tout le soir, il ne put admirer que Mme de Clèves.” (l.l.