Le corpus est composé de trois textes qui sont des pièces de théâtre. La première est un extrait d'une pièce d'Alfred Jarry, de 1896, intitulée Ubu Roi. La deuxième pièce est Fin de Partie écrite par Samuel Beckett en 1957 . La troisième pièce est aussi écrite par S. Beckett en 1961. Enfin la dernière pièce est celle d’Eugène Ionesco, Le Roi se meurt écrite en 1962.
Nous allons montrer pourquoi nous pouvons affirmer que ces pièces relèvent de l'absurde.

L'absurde dans ces pièces passent par plusieurs points. Par exemple dans Ubu Roi, Fin de Partie et Oh ! Les Beaux Jours ! l'absurde passe par le langage. En effet dans ces trois pièces le langage est important pour montrer l'absurdité de la situation et de la pièce en elle même. Ainsi il y a dans cette pièce l'utilisation de mots grossiers tel que « salopins » ou encore dans Fin de Partie l'expression familière « Je t'en fous. » que prononce Clov et qui est un terme d'ironie pour signifier le dépit et le non. Mais dans Ubu Roi les mots et expressions inventées ne sont pas rares avec par exemple « Cornegidouille », qui est un juron inventé par Alfred Jarry pour marquer la colère et l’étonnement, que ne se lasse pas de dire Père Ubu ou encore le « Que ji vienne ici pour prêcher dans le désert ? » qui est une faute de langage, il y a aussi « phynances » qui remplace certainement le mot « finance » et encore « les oneilles ». Dans Oh ! Les Beaux Jours ! Winnie dans son monologue cumule aussi les fautes de langage avec par exemple « Ça que je trouve si merveilleux » ou encore « Je veux dire à moi-même dans le désert » qui n'a absolument aucun sens. Mais l'absurde ne repose pas seulement sur les inventions de mots ou le langage grossier. En effet les didascalies sont aussi très importantes comme dans Oh ! Les Beaux jours ! où elle sont très longues, et très suivies en effet Winnie dit une phrase, quelques mots ou encore un partie de phrases et juste derrière il y a une didascalie. Dans Fin de Partie de S.