Question sur le corpus renaissance et humanisme
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La découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb en 1492 devient l’objet de nombreux récits, dont ceux qui composent le corpus étudié. S’y trouvent : un extrait de La découverte de l’Amérique écrit par Christophe Colomb après sa découverte, un passage d’Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil de Jean de Léry paru en 1578, un extrait des Essais de Michel de Montaigne, et un passage de La découverte du Canada du célèbre voyageur Jacques Cartier. Ces quatre auteurs exposent des visions de l’homme civilisé et de l’homme à l’état de nature. Si les autres écrivains n’abordent pas cette question dans leurs textes, Christophe Colomb de Michel de Montaigne évoquent la richesse des peuples à l’état de nature. Dans l’extrait de Le découverte de l’Amérique, l’expression « grands vases d’or » et l’adverbe « énormément » le démontrent, ainsi que l’expression « formés en or » dans le texte de Montaigne, qui exprime la beauté des villes du Nouveau Monde à travers l’oxymore « épouvantable magnificence de Cusco et Mexico ». Ces peuples ont la réputation d’être d’habiles artisans, comme le montre le texte de Colomb « travaillés à merveille » (l.15), ou encore celui de Montaigne, avec son énumération de la ligne 19 : « la beauté de leurs ouvrages en pierreries, en plumes, en coton, en la peinture », qui traduit bien la diversité des matériaux travaillés. Nous le démontre aussi le texte de Léry, où il nous explique la facilité avec laquelle les Indiens Tupinambas se créent des cabanes où vivre en harmonie : « vivent si bien en paix les uns avec les autres » (l.4). Puis, la bonté de ces peuples est exposée à travers les extraits, notamment dans le texte de Cartier, « signes de joie et de vouloir notre amitié » (l.5-6), dans celui de Colomb « mais tout ce qu’ils ont ils le donnent pour n’importe quelle bagatelle » (l.39), dans l’extrait de Montaigne « bonté », mais aussi dans le passage de Cartier, « nous donnèrent tout ce qu’ils avaient » (l.33). Ce dernier