Question :

Ce corpus de texte est composé de poèmes du 19ème siècle et aussi du 20ème siècle ; ceux ci montrent des visions différentes du poète. Cependant, on peut voir des points de convergence mais aussi de nombreux points communs.

Dans tout les textes, il est mis en avant la relation privilégiée que le poète entretien avec les autres individus et avec Dieu. Dans le texte «Dernière nuit de travail, du 29 au 30 juin 1834», la relation avec Dieu est présentée par le fait que les poètes ressentent les évènements différemment des autres hommes : «Ce qui ne fait qu'effleurer les autres le blesse» (Lignes 17-18). Le poète est donc perçu comme un être divin, au dessus des autres hommes : «Cette race exquise et puissante» (Ligne 5). Dans le texte de Victor Hugo, l'auteur définit le poète comme le confident de Dieu : «Dieu parle à voix basse à son âme» (Ligne 6). Le poète est aussi caractérisé comme le représentant du peuple à qui il donne des messages comme par exemple dans le troisième texte : «Peuples! Écoutez le poète!» (Ligne 1) mais aussi dans le texte de Louis Aragon avec le vers «Chante pour les oiseaux» (Ligne 5). Le poète dans ce corpus est associé au monde du rêve : «J'aime les nuages» (Texte 1, lignes 14 et 15), «dans des rêveries interminables» (Texte 2, lignes 7 et 8), «le rêveur sacré» (Texte 3, ligne 2) et enfin dans le texte 4, «ceux dont tu rêves souvent». L'homme poète a donc l'imagine du rêveur, plein d'imagination qui apaise l'esprit de individus.
Ces textes connaissent aussi de véritables divergences. Dans les deux premiers textes, le poète est solitaire, comme à l'écart de la société («J'ignore sous quelle latitude elle est située», ligne 8 pour le texte de Charles Baudelaire et dans le texte d'Alfred de Vigny : «les résistances de la société humaine le jettent dans des abattements profonds», lignes 21 et 22) alors que dans les poème de Louis Aragon et de Victor Hugo, le poète s'engage auprès du peuple, s'ouvre au monde et véhicule un