10) Je crois que l’idée de la prédestination est dépassée, puisque même les philosophes de ce temps se contredisaient eux-mêmes. Dieu a prédestiné l’homme à une vie éternelle et c’est montré impitoyable à l’égard du péché (selon Calvin). Or, Dieu étant bon et juste, il ne pourrait donc prédestiner un humain à aller aux Enfers s’il commet un péché. Comme ceci ne se peut pas, il est difficile de croire en l’idée de la prédestination de l’homme.
4) Cela n’est pas cohérant. Si l’on croit que l’on est libre, cela veut dire que nos actions sont choisies par nous-mêmes, et que nous décidons nous-mêmes de notre future. Or, si l’on pense que l’homme est prédestiné, on pense donc que nos actions sont choisies par autre que nous, et que, peu importe ce que nous serons contraints de faire, notre future sera toujours le même, indépendamment de ce que nous avons fait ou non, puisque qu’il a déjà été décidé d’avance. Ces deux idées sont en complète opposition, il est donc incohérent de penser ainsi.
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1) Ces principes sont l’affirmation du sujet libre, la rationalité nouvelle et la rupture avec la tradition.
2) L’individu est assujetti à l’autorité politique et religieuse. Le sujet est libre de ces autorités.
3) L’enjeu véritable était la séparation de la science et de la religion, afin que la science ne soit plus dictée par la religion, qu’elle puisse affirmer les récentes découvertes qui allaient à l’encontre de ce que l’Église enseignait.
4) La rupture avec l’autorité.
5) Le rationalisme fait de la connaissance issue de notre faculté de juger la seule voie possible pour atteindre la certitude. Il implique une méfiance à l’égard des apparences, des sensations et de toute forme d’autorité et rejette les connaissances issues de ces modes de connaissance. Contrairement au scepticisme, il soutient que le réel est connaissable, mais seulement par le travail de l’esprit, un travail méthodique et respectueux des règles de la