1) Dans ce corpus, nous sommes en présence de trois documents. Le premier texte est une partie d'un roman de Thomas MORE, Utopie, datant de 1516 puis traduit en 1987 par M. DELCOURT. Le deuxième texte est une partie de l’œuvre de François RABELAIS, Gargantua, écrit en 1534 puis traduit par Madeleine Lazard. Enfin, le troisième texte est un chapitre du livre de Voltaire, Candide ou l'optimisme.
Nous allons dans cette question voir qu'est-ce-que l'utopie et pourquoi ces écrits peuvent être jugés d'écrits utopiques.
En effet, le mot utopie a été crée par Thomas MORE en 1516, la même année où il publie son œuvre qui porte d'ailleurs le même nom « Utopie ». L'utopie est une représentation d'une réalité ou d 'une société sans défaut et idéale. C'est un genre d'apologue, qui se traduit par un idéal d'ordre politique ou encore religieux. Les auteurs d’œuvres utopiques pensent qu'il existe la communauté d'individus parfaite, vivant heureux et en harmonie. Cependant, ils écrivent souvent leurs écrits dans des lieux imaginaires pour éviter la censure politique ou religieuse.
Le style utopique a donc commencé au XVIe siècle pendant la renaissance mais il est toujours utilisé de nos jours au XXIe siècle comme dans La Deuxième Terre, de Mario Salerno en 2004.
Dans ce corpus, nous pouvons dire que nos trois textes sont des écrits utopiques.
En effet, le roman de Thomas MORE, Utopie, présente un pays et une société parfaite ; comme nous pouvons le voir dés le début du texte : « Les rues ont été bien dessinée » (l. 1). L'auteur utilise également même des répétitions pour monter la perfection de cette société : « pareille abondance, pareille harmonie » (l.14). Tout ces éléments nous montre donc bien que nous sommes dans un écrit utopique.
Gargantua, le texte numéro deux est lui aussi un texte utopique car l'auteur présente une société idéale et une abbaye originale dés le début du texte, tout comme Thomas MORE : « Toute leur vie était organisée » (l.1) ou bien « vivant en