Qu’y a-t-il de plus efficace pour agir, influencer le peuple, l’oral ou l’écrit ?
I/ L’usage de la parole 1. L’art oratoire 2. La parole directe : l’auditoire se sent concerné 3. La parole est accessible à tout le monde
II/ L’écrit : un bon moyens pour persuader les lecteurs 1. La relecture permet une meilleure compréhension 2. Plus de temps pour travailler l’écrit 3. La conservation de l’écrit dans le temps
Souvent, on se pose la question de savoir par quel(s) moyen(s) on peut agir sur le peuple. Par exemple, les associations lycéennes qui veulent faire passer un message aux élèves s’il vaut mieux : faire passer une annonce, installer des panneaux, passer dans les classes ou organiser une criée pendant les pauses. La problématique est la même pour tout le monde : associations, politiciens, et même pour tous les autres citoyens qui veulent donner leur avis. Qu’y a-t-il de plus efficace pour agir, influencer le peuple, l’oral ou l’écrit ? Nous verrons d’abord l’utilité/efficacité que peut avoir l’oral, puis l’écrit.
I/ La parole a toujours été un bon outil pour agir sur le peuple car l’art oratoire est un moyen efficace de toucher le public. En effet, depuis l’Antiquité, l’éloquence permet de séduire et, au fil des siècles, passant par des discours politiques et des plaidoyers, elle s’est enrichie et fait maintenant partie de notre culture. Chaque regard, chaque geste, chaque intonation peuvent aider l’auditoire à comprendre ; comme le dit Cicéron avec son ouvrage sur la rhétorique, l’élocutio aide à « choisir le ton et le registre en fonction de l’auditoire », et l’actio, c’est « jouer le discours ». Cela permet de rentrer dans le discours, avec autant d’importance que le contenu, car si l’on n’est pas intéressé, on n’écoute plus. Cicéron, par exemple, nous informe de la complexité et de l’exigence et de l’art oratoire avec des exercices précis à mettre en pratique dans De oratore. Il faut « observer », «