Régime présidentiel
Commentaire de texte: Stéphane RIALS, «Régime «congressionnel» ou régime «présidentiel»? Les leçons de l’histoire américaine» (Pourvoi n°29, 1984) (extrait et résumé).
Introduction: Dans son texte «Régime «congressionnel» ou régime «présidentiel»? Les leçons de l’histoire américaine», Stéphane Rials, expose l'organisation juridique et politique des États-Unis. Il s’attache principalement au pouvoir que détiennent le congrès et le président. Du fait du pouvoir considérable de contrôle de l'exécutif dont bénéficie le congrès, le système politique américain fut longtemps considéré comme un régime congressionnel. Cependant, le système politique américain évolue avec son temps et les pouvoirs du président retrouvent un certain prestige à travers le leadership présidentiel, l’image et le lobbying. Toutefois, même si ces phénomènes contemporains sont une sécurité pour le président ils ne sont pas viables. Une simple erreur du président dans le maniement des chambres ou un soutient du peuple qui s’estompe peut être favorable au congrès au désagrément du président. Ainsi, il convient de s’interroger sur le réel pouvoir du président et du congrès dans le régime politique américain et d’étudier les relations qu’entretiennent ses deux organes. Dès lors, notre réflexion va s’organiser autour de la question suivante: Le régime américain est-il congressionnel ou présidentiel? Nous répondrons à cette question substantielle en expliquant dans un premier temps le rapport de force entre le congrès et le président (I), puis dans un second temps comment s'organise un régime présidentiel (II).
I)Le rapport de force entre le Président et le Congrès. Dès le premier paragraphe, on sait que la qualification du régime va être attachée au rôle du président et du congrès. En effet, Rials écrit: «les armes des partenaires institutionnels était assez clairement posées dans le texte de 1787» et il poursuit «ce modèle devrait à bon droit être dit