Résumé de guy de maupassant
À Paris, M. Bermutier, un magistrat, se penche sur un crime inexplicable. Pour répondre à la demande de plusieurs femmes, il raconte une autre histoire extraordinaire qu'il a vécue.
Il était juge d'instruction à Ajaccio et s'occupait essentiellement de vendettas. Un Anglais, Sir John Rowell, vint dans la région. Des légendes coururent à son sujet, si bien que M. Bermutier voulut le connaître. Chez lui, il apprit son histoire, et découvrit une main d'écorché accrochée au mur. Elle avait appartenu à un ennemi que l'Anglais avait tué jadis.
Comme on s'habituait à Sir John Rowell, M. Bermutier ne lui rendit plus visite. Un an plus tard, l'Anglais fut étranglé. On ne trouva pas de coupable, mais la main d'écorché n'était plus au mur. Dans la bouche de la victime, il restait un doigt de cette main disparue. Personne n'élucida le mystère.
Les femmes, déçues du dénouement, demandent à M. Bermutier son avis sur la vérité. Celui-ci les met en garde que sa réponse ne leur conviendra pas et explique que le propriétaire de la main devait être encore en vie. Avec sa deuxième main, il aurait tué l'Anglais.
La peur
Le narrateur rencontre dans le train qui quitte Paris un vieil homme qui, à l'apparition inattendue d'un petit feu dans la forêt, explique son regret du positivisme d'aujourd'hui, du manque de mystère du monde moderne.
Le narrateur pense soudain à Tourgueniev. L'excellent conteur russe se baignait dans une rivière de forêt quand une créature entreprit de le poursuivre. Ne pouvant décider s'il s'agissait d'une femme, d'une guenon ou d'un monstre, il prit la fuite, effrayé. C'est un jeune berger qui écarta la créature et expliqua qu'elle n'était rien d'autre qu'une femme vivant depuis plus de trente ans dans la forêt.
Le narrateur rapporte cette histoire à son compagnon de voyage, qui évoque à son tour un instant de peur effroyable. Tandis qu'il se promenait seul, la nuit, en Bretagne, l'homme entendit venir une roue, sans bruits de pas ni fers à cheval.