Racisme
Laurence Lacroix
Littérature québécoise
601-103-MQ gr 00012
Rédaction d’une dissertation
Un dimanche à la piscine à Kigali
Travail remis à :
Martin Lemire
Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption
Lundi 23 octobre 2011
Alors que l’on entre dans l’aire postmoderne du XXe siècle, l’essor des médias fait de l’information médiatique une constante importante de notre culture. On tolère de moins en moins la violence et on tente de dénoncer les injustices. Gil Courtemanche, journaliste et écrivain québécois, fait le point sur la tragédie du Rwanda perpétrée en 1994. Il publie en 2000 son œuvre Un dimanche à la piscine à Kigali que l’on peut qualifier de roman, de chronique et de reportage. On y décrit la torture et la folie meurtrière entre deux groupes rwandais, les Hutus et les Tutsis, ainsi que l’hypocrisie des services diplomatiques et l’inaction des Blancs. Dans ce roman, le racisme porte-il davantage sur le conflit entre Noirs ou entre Noirs et Blancs? Des preuves à l’appui seront observées pour le racisme présent entre Hutus et Tutsis ainsi qu’entre Noirs et Blancs afin de pouvoir répondre à la question.
Dans cette œuvre littéraire, il est évident que le racisme est apparent entre les Noirs : Hutus et Tutsis. En effet, le lecteur est témoin d’une hiérarchie entre ces deux groupes pour des aspects raciaux qui diffèrent :
« Les Hutus habitaient la région des Grands Lacs depuis des temps immémoriaux et qu’ils descendaient probablement des Bantous, de sauvages guerriers venus du lac Tchad … Les tutsis, qui régnaient sur le Ruanda-Urundi depuis des siècles, venaient du Nord, d’Égypte ou d’Éthiopie. Peuple hamite, ils n’étaient pas de vrais nègres, mais probablement des Blancs que des siècles de soleil avaient assombris. Leur haute stature, la pâleur de leur peau et la finesse de leurs traits … Le Hutu, paysan pauvre, est court et trapu et il a le nez caractéristique des races négroïdes. Bon enfant, mais naïf, il est rustre et peu