Demain matin se sera le cross de ma dernière année de collège, pour ce dernier cross je voudrais arriver dans les trois premiers, ce serait fantastique.
J’arrive au collège quand les filles ,mes meilleures amies, m’annoncent qu’elles comptent sur moi pour ce cross … un poids vient se poser sur mes épaules et s’ajoute au stress que me procure la course. Les différentes catégories défilent puis vient mon tour, je me dirige lentement vers la ligne de départ en me disant inlassablement que je peux y arriver. Voila, le coup bruyant de pistolet est tiré, nous sommes une centaines de filles qui commencent à courir. Je prend un bon départ et me place dans les quinze premières filles, après quelques minutes de course le premier obstacle arrive, il faut descendre la rue et la remonter. Cela vous semble facile mais dans le contexte du cross tout prend de l’ampleur. La fatigue se fait sentir au second obstacle car du béton il faut ensuite passer à la pelouse humide à cause de la rosée du petit matin. De plus les autres coureurs ont transformés la terre en boue, mes basquets glissent, me respiration devient difficile et mes mollets me font mal. Malgré tous cela je continu de courir de façons régulière et dépasse même d’autres filles. Je suis maintenant dans le troisième obstacles, qui me semble le plus difficile, je suis fatiguée, épuisée, exténuée. Je me rend compte quelques secondes plus tard que devant moi il n’y as qu’une seule fille, je n’y crois pas et pense que plusieurs filles doivent être devant mais je n’en vois aucune. Une joie immense ma saisit et me fait oublier la dureté du cross qui me paraissait interminable. Je passe devant tout les autres qui ont déjà courut et j’entend des amis crier mon prénom pour m’encourager. Je me dis alors que je vais devoir me battre contre l’épuisement qui fait surface en moi et que je ne dois pas relâcher mes efforts si près de mon but. J’entame le deuxième et derniers tour plus confiante maintenant. Le plus dur dans le