William LACASSE
Chimie générale 202-NYA-05
Groupe 021220

RADIOACTIVITÉ ARTIFICIELLE
Travail d’historique

Travail présenté à Mme Isabelle ROY

Sciences naturelles
Cégep de St-Félicien
9 décembre 2014
L’humanité a toujours cherché à évoluer au cours de son histoire, et ce dans le but d’atteindre de plus hauts sommets. L’une des découvertes ayant permise à une grande ascension sur la montagne de l’évolution est la radioactivité artificielle, phénomène utilisé régulièrement de nos jours malgré le voile nébuleux planant sur celui-ci. Un bref voyage à travers l’histoire de cette incroyable source d’avancement pour la technologie s’impose!
La découverte de la radioactivité artificielle revient à Frédéric Joliot-Curie et à Irène Joliot-Curie qui, en 1934, bombardèrent de l’aluminium 27 avec des particules alpha à l’aide d’une source de radium. Cette expérience produisit du phosphore 30, un isotope habituellement non présent dans la nature, qui se transforma en silicium 30 quelques minutes plus tard. Banale à première vue, cette expérience a permis d’établir que la radioactivité est une propriété générale de la matière, propriété réservée uniquement à certains éléments jusqu’alors. Cette propriété permettant ainsi la création des isotopes radioactifs, actuellement appelés radionucléides, pratiquement à volonté. De ce fait, des avancées inouïes, en biologie et en médecine notamment, ont pu avoir lieu. En 1937, le technétium est découvert à l’aide la radioactivité artificielle. Le technétium 99m est un état intermédiaire ayant une durée de vie de plusieurs heures lui permettant d’être utilisé en imagerie médicale. En 1938, l’iode 131, un isotope grandement utilisé pour l’exploration et le traitement des maladies thyroïdiennes, est produit.