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COSSU, Claude (1989), Ecarts et contrôle budgétaire, Librairie Vuibert, Paris Saint-Germain, coll. Dirigée par J.P. Helfer et J. Orsoni
Le contrôle des budgets par la méthode des écarts, selon le principe de gestion par exception, consiste à comparer les réalisations avec les plans et budgets préétablis. Il mesure le degré d’accomplissement des objectifs et permet également de mesurer les performances (écarts favorables), et de détecter et corriger les faiblesses internes (écarts défavorables) en vue de leur non reproduction dans le futur.
Dans une organisation à but lucratif, l’écart de base est l’écart global du résultat. Il a trois (3) composantes essentielles, à savoir : l’écart lié à la fonction distribution, l’écart lié directement ou indirectement à la fonction production et l’écart lié à la fonction administrative.
L’analyse de la fonction distribution consiste, en premier temps d’analyser les résultats de la fonction c’est-à-dire à l’analyse des marges procurées par les ventes. Elles dépendent fortement de la structure mise en place au sein de l’entreprise : on peut avoir donc de segmentation par produit ou de segmentation géographique. Ainsi, on peut procéder de différentes manières : analyse sans segmentation, analyse avec segmentation où les segments sont indépendants et analyse avec segmentations où les segments sont interdépendants.
Dans un deuxième temps, on analysera les moyens commerciaux mis en œuvre pour réaliser les ventes c’est-à-dire analyser les frais commerciaux à partir des segmentations identiques à celles des ventes.
Quant à la fonction production, on doit analyser les coûts directs variables et les coûts des centres de responsabilités. Lorsque les entreprises de production utilisent la méthode des centres d’analyse, les coûts directs variables représentent principalement les consommations de matières, les charges de main-d’œuvre directe et quelques consommations de services. Pour