ÉCOLE SUPÉRIEURE DEs BANQUES

Introduction
À l'ère de la globalisation et de la mondialisation de l'économie, aucun pays ne peut subvenir à tous ses besoins sans avoir recours à d’autres pays. Les échanges commerciaux entre opérateurs économiques de différents pays sont donc indispensables, et aussi en croissance continue. En effet, les flux réels et financiers augmentent à un rythme stupéfiant. De ce fait, les économies nationales se voient obligées de s’adapter à cet environnement d’échange international dense.
L’économie algérienne, a donc, elle aussi, été contrainte de se soumettre aux nouvelles règles relatives au commerce international.
En l’occurrence, l’Algérie a connu, dans les années quatre vingt, un processus de réformes économiques, nécessaires à son passage inévitable vers l’économie de marché.

Toutefois ce passage à l’économie de marché n’a pas facilité la tâche de nos banques commerciales pour pouvoir rattraper le retard enregistré vers le début des années 90 et elles se sont vues confrontées à de plus amples vagues de réformes et de restructurations par rapport aux autres agents et cela en matière d’organisation et de réglementation.

Mais en dépit de ce retard considérable, l’Algérie a observé ces dernières années une évolution spectaculaire du métier de banquier suite aux grands bouleversements de l’environnement économique et juridique et commercial. En effet, les résultats recensés jusqu’à présent ne peuvent être que satisfaisants, en l’occurrence du coté du commerce extérieur, un volet délicat qui n’a pas échappé à ces mutations en raison de son importance, car c’est le service responsable d’un secteur stratégique, à savoir les opérations avec l’étranger.

Cependant cette responsabilité ne se limite pas à l’exécution de ces opérations mais elle va au-delà de cela et vise essentiellement l’assistance de regagner à long terme la confiance des opérateurs étrangers en