Rapport de stage dans une classe de petite section de maternelle à brunoy.
Question 1 : Histoire
Grégoire VII un pape réformateur
Hildebrand, fils d'un charpentier de Soana (Toscance), naît vers 1015-1020. Moine bénédictin puis prieur de Cluny, Abbé du monastère de Saint Paul, il est conseiller de Léon IX (qui le nomme cardinal), de Victor II, d'Etienne X, de Nicolas II et d'Alexandre II. Après la mort de Alexandre II, le 21 avril 1073, Hildebrand de Soana, est acclamé le 22 par les clercs et les fidèles romains pendant la cérémonie funèbre, aux cris de « Hildebrand évêque ! » ; bien que cette désignation soit contraire aux dispositions du récent décret de Nicolas II sur l'élection pontificale, Hildebrand, reconnu pape, choisit le nom de Grégoire VII ; il est consacré le 29 juin. Mais en quoi peut-on dire que Grégoire VII est un pape réformateur ?
Ancien moine de Cluny, il s'est acquis une excellente réputation auprès des Romains en servant les papes précédents, Léon IX et Alexandre II. Il est proclamé pape par la foule romaine.
Le nouveau pape modifie profondément l'Église catholique pour la rendre plus morale et surtout plus indépendante des seigneurs et des souverains. Ses mesures restent connues sous le nom de réforme grégorienne. Certaines, toutefois, ont déjà été ébauchées par ses prédécesseurs sous son inspiration. Quelles sont les prémices de la réforme grégorienne ?
Les prémices de la réforme grégorienne apparaissent avec Léon IX, pape imposé à Rome en 1049 par Henri III, le plus énergique de tous les empereurs germaniques. Pendant les cinq années de son pontificat, Léon IX n'a de cesse de parcourir l'Occident pour réformer l'institution ecclésiastique et résoudre deux problèmes majeurs :
- la simonie, c'est-à-dire le trafic contre argent des biens d'Église.
- le mariage et le concubinage des prêtres, précédemment tolérés : les prêtres mariés sont en effet tentés de s'enrichir et de constituer une rente au profit de leurs descendants, privant l'Église des moyens matériels indispensables à