rapport de stage dans une ecole primaire
Compte tenu du nombre d’enfants que nous scolarisons, déclare M. Zemmouri, directeur de l’école fondamentale au ministère de l’éducation nationale, "On peut dire que le français est plus enseigné aujourd’hui en Algérie qu’il l’était du temps des Français".
(Interview dans le quotidien français, Le Monde du 6/12/1985, p. 12). De ce point de vue la première étape d’arabisation a consolidé la position du français et étendu son usage dans la société algérienne. Cette langue s’arroge donc presque exclusivement le champs de l’expression scientifique et technique, laissant à l’arabe des fonctions perçues comme secondaires d’authenticité ou de spécificité religieuse. 3. L’arabe dialectal, populaire, ou arabe algérien : bien que d’un usage fort répandu, il est dénommé péjorativement dialecte et considéré inapte à véhiculer les sciences et à être enseigné à l’école ! Les textes officiels n’en font pas ou rarement mention. Toutefois il est la langue maternelle de la majorité de la population (première langue véhiculaire en Algérie) avec certes des variantes régionales qui ne constituent cependant aucun obstacle à l’intercompréhension. 4. La langue berbère : langue maternelle d'une communauté importante de la population algérienne (17% à 25% de natifs berbérophones), elle est principalement utilisée en Kabylie (dans sa variante la plus répandue d’ailleurs, le kabyle), dans les
Aurès (le chaoui) et dans le Mzab (le m’zab), mais aussi dans d’autres régions du
Sahara, du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Essentiellement orale, elle ne peut être fusionnée ni avec l'arabe classique ni avec l'arabe parlé, mises