Rapport de stage en audit
Les théories monétaires ont pour objectif d’analyser les relations causales entre le volume (la quantité) de la monnaie en circulation et certaines variables économiques. Elles décrivent le mécanisme de transmission des changements intervenant dans la circulation monétaire aux effets produits sur les variables dites " réelles " (emploi, niveau d’activité) et/ou sur les prix.
Théorie quantitative de la monnaie
Pendant longtemps, les économistes ont considéré que la monnaie n’a pas d’utilité propre, elle ne procure aucun avantage, il n’y a donc aucune raison de conserver de la monnaie. Toute l’épargne étant dans ces conditions nécessairement placée, la confrontation de l’offre de capital (constituée par l’épargne) à la demande de capital (pour financer l’investissement) détermine le prix du capital (le prix des fonds prêtables), qui n’est rien d’autre que le taux d’intérêt.
Épargner c’est renoncer à consommer tout de suite en espérant obtenir une plus grande satisfaction en consommant davantage plus tard. Pour décider un agent à épargner il faut que la rémunération qu’il reçoit en contrepartie compense la perte d’utilité (de satisfaction) provoquée par le fait qu’il renonce à consommer une partie de son revenu. En effet, consommer tout de suite apporte plus d’utilité que consommer plus tard puisque consommer plus tard c’est prendre le risque que cette consommation ne soit plus possible : on dit que les agents ont une préférence pour le présent (recevoir 1000 euros aujourd’hui est toujours préféré à recevoir 1000 euros dans un an). Pour décider un agent à emprunter il faut que le supplément de rendement (investissement) ou d’utilité (crédit à la consommation qui permet de consommer tout de suite) compense la dépense constituée par les intérêts qu’il faut verser au prêteur. Dans ces conditions, il n’est pas rationnel de conserver de la monnaie inemployée (ou bien on consomme ou bien on place).
Détermination du taux de préférence pour le