Rapport de stage
Le secteur bancaire est mal connu dans la société civile et des citoyens. Certes, il y a de nombreux points communs entre entreprises bancaires et non bancaires, mais les banques présentent des spécificités qui justifient et nécessitent des approches et analyses adaptées.
L’activité bancaire est une industrie en rapide évolution, les attentes des clients changent et évoluent, les pratiques financières s’alignent sur les meilleures pratiques internationales, et l’on constate la nécessité pour les banques de s’adapter rapidement. Plus que jamais, le discours des banques, essentiellement celles des pays industrialisées occidentaux, se concentre sur la satisfaction des clients et leur fidélisation. La qualité de la prestation constitue un enjeu pour la réalisation de ces objectifs.
Désormais, il ne suffit plus pour une banque de s’intéresser uniquement à son chiffre d’affaires, il faut également porter une grande attention à celui qui contribue à la formation de son chiffre d’affaire, à savoir : le consommateur (le client).
Dans ce présent chapitre, on va essayer de cerner l’aspect théorique et présenter des généralités sur le système bancaire, et cela à travers son évolution, ses compartiments, et surtout son rôle dans l’économie.
Tissu bancaire marocain :
Dix-neuf banques possèdent aujourd'hui une licence d'exploitation mais huit banques contrôlent le marché (Attijariwafabank, Banque Populaire, BMCE, BMCI, Crédit du Maroc Crédit Agricole, CIH, Société Général). La même loi réglemente les sociétés de financement (sociétés de crédit à la consommation, sociétés de crédit-bail,...) en les considérant au même titre que les banques comme des établissements de crédit. Le système bancaire marocain est caractérisé par une forte présence de banques étrangères (dont 6 banques offshore) et toutes les grandes banques privées du royaume comptent dans leur actionnariat des banques étrangères.
Le secteur bancaire limite son