Rapport stiglitz
Suite à la crise environnementale, tout particulièrement du fait du réchauffement planétaire, le rapport Stiglitz joue un rôle très important. Prenons un exemple : comme cité dans ce rapport, les prix du marché sont faussé, puisqu’aucune taxe n’est imposée aux émissions de carbone et les mesures classiques du revenu national ne tiennent aucun compte du coût de ces émissions. Un nouvel indicateur avec ces coûts environnementaux serait différents des mesures habituelles.
Pour commencer, cette commission regroupe plusieurs indices autour de trois grands axes : * Axe économie avec une amélioration de façon de calcules le PIB, « Le PIB est dans une certaine mesure pertinent », analyse Amartya Sen, conseiller de la commission. « Mais il ne prend pas en compte des facteurs de bien-être tels que la santé, l'éducation… «
Comme dit ulturieurement, quand les accidents de la route, les incendies, la violence ou encore les embouteillages sont créateurs de richesse selon le PIB, comment se contenter d'un seul indicateur ? La commission a voulu faire du PIB la mesure de toute chose.
Autre exemple flagrant concernant l'indicateur économique : « le système de santé américain constitue 15 % du PIB de la nation. En France, il compte pour 11 %. Cela signifie-t-il que les Américains sont mieux soignés que les Français ? interroge Joseph Stiglitz. Ce ne sont pas des ajustements à la marge que nous proposons mais des ajustements de fonds. »
* Axe de bien-être. Avec une évaluation tant au niveau subjectif qu’objectif avec prise en compte de la consommation, de la répartition des revenus et du patrimoine. Le PIB est la mesure de la production nationale, il donne une moyenne sur la situation française et masque ainsi les disparités individuelles. « La moyenne, c'est une façon de ne jamais parler des inégalités », commente Nicolas Sarkozy. Le rapport propose d'analyser les revenus et la consommation en fonction des catégories d'individus et non plus