ANALYSE D’UNE SITUATION CLINIQUE EN LIEN AVEC L’HYGIENE | UE 2.10 – Infectiologie - Hygiène | |
Situation de soins

M. Claude arrêté pendant 4 semaines est de retour chez lui à J+2, après avoir été opéré de varices à la jambe droite. Le médecin lui a prescrit 10 jours de pansements, réalisés par un IDE libéral. Nous nous rendons donc chez lui tous les 2 jours, conformément à la prescription.
M. Claude s’allonge sur un canapé recouvert d’un drap blanc qu’il réserve aux soins dans son salon. L’infirmier qui lui fera son pansement dispose d’une chaise.
L’IDE se rend à la salle de bain pour se laver les mains.
Des sets stériles, comprenant un champ stérile, des compresses, des pansements secs, des hydrofilms et des pinces stériles, ont été fournis par la pharmacie.
L’IDE, habituée à travailler avec des gants, préfère utiliser des gants stériles contenus dans sa mallette. Elle enfile donc les gants, puis commence par enlever le pansement souillé.
4 cicatrices de 6 à 7 cm apparaissent partant de l’aine jusqu’au ¾ intérieur de la cuisse. La cicatrisation apparaît alors délicate à l’extrémité supérieure, à un endroit où le pli du bas-ventre empêche la plaie de bien se refermer malgré la suture (au fil résorbable) : une petite béance d’environ 5mm sur 5 persiste. Cette dite plaie est propre, mais présente un risque infectieux. Les 3 cicatrices inférieures sont elles bien refermées et propres.
L’IDE lave les plaies en respectant la chaîne bétadinée, à l’aide de compresses qu’elle prend soin de saisir uniquement par les coins, à l’aide des gants. Puis elle refait le pansement, qu’elle protègera par un hydrofilm, qui permettra au patient de se laver tout en gardant le pansement au sec.
Une fois les gants ôtés, ils sont laissés chez le patient dans un carton à compresses.
Pour les pansements suivants les mêmes actes seront réitérés, en réutilisant la paire de gants conservée.

Recueil de données

M. Claude a 45 ans.
Il travaille comme employé de banque.