Le modèle transactionnel du stress et du coping élaboré par RS. Lazarus et S. Folkman en 1984 est basé sur une approche intra-individuelle qui prend en compte la variabilité du coping chez un même individu. Il étudie l’évolution des stratégies de coping mises en place par l’individu en fonction des situations stressantes spécifiques.
Les auteurs de ce modèle ont donc distingué deux fonctions majeures du coping qui correspondent avec l’effet obtenu par ces efforts. Il s’agit du coping centré sur le problème et du coping centré sur l’émotion.
L’usage du coping centré sur le problème prédomine lorsqu’une personne a l’impression qu’elle peut faire quelque chose de constructif au regard du problème rencontré. Afin de réduire les exigences de la situation stressante et d’augmenter ses propres ressources, le sujet va employer une des stratégies d’ajustement issue du coping centré sur le problème. Il existe deux stratégies possibles : la résolution du problème qui renvoie à la recherche d’informations ou à l’élaboration d’un plan d’action afin de faire face à la situation stressante ; et l’affrontement de la situation qui consiste en des efforts et actions directs pour modifier le problème.
L’usage du coping centré sur l’émotion prédomine lorsqu’une personne a l’impression que le « stresseur » ne peut être modifié et qu’il doit donc être subi ou toléré (CS. Carver et al., 1989). Ainsi le sujet va tenter de gérer les réponses émotionnelles induites par la situation.
Pour cela, il peut utiliser une des cinq stratégies d’ajustement centré sur l’émotion. Il existe la minimisation de la menace qui s’opérationnalise par le refus de croire que le « stresseur » existe ou par la tentative d’agir en pensant que le « stresseur » n’est pas réel. Il y a également la réinterprétation positive qui consiste à évaluer ou réévaluer une situation stressante en des termes positifs afin de permettre à la personne de poursuivre son combat contre le « stresseur » à l’aide d’un coping