Rapport
La grâce royale est la licence du Roi de dispenser un condamné d'exécuter tout ou partie de sa peine. Il peut aussi la réduire ou la modifier ou encore accorder un délai d'épreuve.
Le recours doit être introduit le plus rapidement possible au moyen d'une lettre qui sera adressée à « Sa Majesté le Roi » et dans laquelle le condamné expose les raisons de sa demande. Il est souhaitable de faire parvenir une copie de ce recours au Procureur du Roi.
L'exécution de certaines peines peut être suspendue en attendant qu'il soit statué sur le recours - à condition qu'il ait été introduit dans un certain délai.
La décision est prise par le Roi, sur proposition du Ministre compétent, qui aura recueilli auparavant l'avis des autorités compétentes.
La grâce royale a servi jusqu'en 1996 à commuter les condamnations à mort en emprisonnement..
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Achoura, fête de l’enfance, de la famille et des traditions
Le Maroc célèbre, 10 Moharram, l’Achoura ; une fête qui est perçue, depuis des siècles, comme celle de l’enfance. Cette manifestation revêt une signification spirituelle et sociale indéniable. C’est aussi un jour de partage et de charité. Au cours de cette journée, en effet, les enfants donnent libre cours à leur joie.
A cette fête se sont greffées des traditions telles que la visite des cimetières, la distribution des friandises et de nombreuses pratiques à caractère carnavalesque : feux rituels, aspersion d’eau des passants, etc. La tradition veut aussi que l’on offre des jouets aux enfants. Un rituel peut accompagner la fête : les familles se régalent d’un couscous au "gueddid" (viande séchée de Aïd El Kébir). Elles achètent des noix, des amandes et des dattes et font brûler de l’encens tout au long de leurs veillées.
Cette coutume a, cependant, tendance à disparaître progressivement ; la plupart des parents se contentant d’acheter des jouets à leurs enfants.
Jadis, les "derboukas", "bendirs" et