Rapport
Travail réalisé dans le cadre du cours de génétique
BIO-322-10
Pour
France Dufresne
Professeur
Par
Mathilde Lavielle
Université du Québec à Rimouski
17 Décembre 2010
Introduction :
Les microsatellites présents essentiellement dans les régions non codantes de l’ADN humain sont utilisés dans différents domaines tels que la génétique de la conservation, les études populationnelles ainsi qu’en médecine légale. Les microsatellites mutant très rapidement, il y a beaucoup de polymorphisme au sein des populations. Ce polymorphisme est utilisé comme marqueur génétique afin d’identifier un invidu en médecine légale. En effet, la probabilité d’avoir le même génotype pour 9, 13 ou 15 microsatellites (nombre généralement utilisé en médecine légale) est extrêmement faible, permettant ainsi de ne pas incriminer des innocents.
Le but de cette étude était de s’initier aux techniques d’extraction d’ADN et à la méthode PCR afin d’amplifier les microsatellites. La taille des différents locus microsatellites choisis a été déterminée au laboratoire Génome Québec à l’aide d’un séquenceur automatique. Six locus microsatellites ont été identifiés. Les fréquences alléliques de chacun d’entre eux ont été calculées. Pour le locus microsatellite D5S818 un test de Chi carré a été effectué afin de montrer si les différents génotypes étaient à l’équilibre de Hardy-Weinberg. Cette étude a également permis de comprendre l’utilisation de ces microsatellites dans le domaine de médecine légale. Pour se faire, le match entre l’ADN d’un suspect et celui des génotypes de la classe a été mis en évidence. A partir des fréquences alléliques des populations caucasienne la probabilité que deux personnes partagent par hasard ce même génotype pour cinq locus a été calculée pour montrer la pertinence d’un tel test.
Matériel et méthode
Dans le cadre de cette étude, 36 étudiants ont extrait leur ADN. Celui-ci a été extrait à partir de leur salive.