Première partie

Je suis actuellement en stage en foyer d’hébergement qui accueil des personnes en situation de handicap mentale ou psychique. J’ai pu observer au cours de mon stage, que certains résidents étaient en couple. Gilles âgé de 43 ans et Camille âgé de 30 ans. Ainsi que d’autres couples comme George âgé de 32 ans et Muriel âgé de 58 ans et Paul âgé de 31 ans et Colette âgé de 25 ans. L’établissement est au courant qu’il y a des couples au sein du foyer. L’établissement a mis en place différents moyens pour que les résidents puissent savoir leurs droits. L’équipe éducative ne préfère pas intervenir dans les relations de couples à partir du moment où le règlement est respecter. Ils ont souvent des échanges avec les résidents concernant leurs relations amoureuses et peuvent en discuter sans gêne. Cependant la direction reste assez vague lorsque l’on parle de sexualité auprès de personne en situation de handicap. Ils comprennent les besoins des résidents mais aussi les demandes des parents qui souvent ne veulent pas que leurs enfants adultes aient des rapports intimes.

Deuxième partie

Souvent les personnes en situations de handicap mental ou psychique ne connaissent pas grand-chose de l’amour. Pour beaucoup d’entre le simple fait de se prendre dans les bras peut être considérer comme un rapport. J’ai passé plusieurs semaines à tout d’abord observer les relations amoureuses qu’il y avait entre résident. J’ai pu constater les résidents n’avaient pas tous les mêmes relations ni les même connaissances de l’intimité entre deux personnes. Camille semble éperdument amoureuse de Gilles, elle lui apporte chaque matin une bouteille de coca cola pour lui montrer son amour. Gilles n’a pas l’air de saisir le sens du mot amour et ses implications. Il apprécie lorsque Camille lui offre des cadeaux et aime l’embrassé. La plus part du temps Gilles ne veut pas que Camille reste auprès de lui, il n’hésite pas à la renvoyé avec violence verbale sans s’inquiété des