Plusieurs philosophes ont tenté de réfléchir un système politique, une façon de faire en société, qui optimiserait l’harmonie de la vie en commun des hommes. En effet, à travers l’histoire d’innombrables penseurs ont voulu relever le défi d’améliorer les sociétés humaines ; certains en fonction de l’intérêt de l’individu et d’autres en fonction de l’intérêt collectif. Maintenant, d’autres philosophes, comme John Rawls, recherchent l’équilibre entre ses deux aspects. Cela passe, entre autre, par un idéal d’égalité. Certes, Rawls avaient comme certains philosophes avant lui le souci d’atteindre le bien commun en imaginant une société qui abolirait les inégalités sociales. Tout comme Kant, il considérait que tout être humain, quel qu’il soit, a une valeur intrinsèque fondamentale. Ainsi, Rawls n’est pas le premier a abordé l’égalité, mais il y apporte une nuance importante qu’il appel le principe de différence. En effet, la philosophie de Rawls a la particularité d’inclure une part d’inégalités jugées ``acceptables’’. Ces inégalités contrôlées grâce au pouvoir politique ont le mérite de créer un système réaliste et qui fonctionne dans l’intérêt de tous, particulièrement dans celui des plus démunis. Effectivement, une vision trop stricte de l’égalité, comme celle amené par l’utilitarisme, implique un risque accru d’inégalités réelles. Tout à fait, en considérant tout individu comme comptant pour une seule voix dans un système où celle de la majorité l’emporte, une minorité d’individus risque de voir leurs droits fondamentaux être sacrifiés au nom du plus grand nombre. En ce sens, Rawls juge cette application de l’égalité inadéquate. Aussi, lorsque l’idée d’égalité est seulement considérée au niveau formel, ne tenant pas compte des réalités concrètes et inhérentes au monde, cela implique parfois que des injustices sociales graves sont préservées qui respectent malgré tout