Exposé art contemporain Petit 2 du grand III

2) La femme et le pouvoir/séduire pour mieux détruire
La mante religieuse et la petite veuve: mythe de la femme fatale dévoreuse d'hommes comme pour Germaine Richier. Parallèle avec La machine paon donc opération de séduction
.High Moon et Les Amants : machines destructrices
Comparaison avec d'autres oeuvres comme par exemple :
.Don't believe I'm an amazon d'Ulrike Rosenbach
.Tirs de Niki de St Phalle
.Rest Energy de Marina Abramovic
.Reenactement of Chris Burden's Shoot d'Eva et Franco Mattes .........

2 ) La femme et le pouvoir : Séduire pour mieux détruire

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La Mante religieuse et la Petite Veuve: Mythe de la femme fatale mangeuse d'hommes

Die Gottesanbetterin (La Mante religieuse), 1986. Plume de grue argentée, structure métallique, moteur, hauteur 130 cm.

Dans cette œuvre, comme dans celle dont nous parlerons juste après, Rebecca Horn a utilisé des plumes en association avec un mécanisme de machine. Le côté doux et fragile des plumes vient contraster avec la force et la puissance de la machine. On ressent des sensations opposées en regardant cette œuvre, on est tiraillé entre peur et attirance, en cela, on peut dire qu'elle se rapproche de la figure des Amazones.
En générale la mante religieuse peut déployer ses ailes plus ou moins largement et parfois cela abouti à la position dite "spectrale" avec les ailes dressées et étalées en éventail face à l'adversaire.
Dans cette œuvre, la mante a les ailes déployées, du coup on peut considérer que la mante religieuse déploie ses ailes, comme l'amazone déploie ses armes. On retrouve aussi la notion d'adversaire en parlant du mâle, ce qui encore une fois est à mettre en parallèle avec l'Amazone. Le mâle, comme

tout animal s'approchant d'une mante, se fait parfois dévorer pendant ou après la copulation. Plus que pour le côté scientifique, Rebecca Horn a probablement utilisé ce symbole de la mante religieuse pour exprimer son côté «